17 Mai 2009 : Trail des Corniches

Quelques foulées d'échauffement devant Notre Dame de La Salvage, perdue dans les bois dans le Causse du Larzac.

C'est parti pour 26 km et 1000 m de montées et descentes dans la beauté sauvage des gorges de la Dourbie
A l'arrivée, 3 h 22 plus tard, avec un compagnon qui a partagé les dernier kilomètres avec moi
Le " terrain de jeux " du Trail des Corniches

Comme promis l'an dernier, je suis revenu sur ce trail magique, toujours OGM ( Organisation Génialement Mijotée ), et de plus en plus écolo ! rubalise bio-dégradable, distribution de gobelets plastiques réutilisables à chacun pour éviter le gaspillage au ravitaillement. Ils servent aussi pour le repas d'après course.

Cette année, petite modification, on tourne en sens inverse, et le parcours fait quelques détours supplémentaires. Résultat : tout le monde fait un chrono un peu plus long, y compris les premiers.

Pas d'importance, le parcours est toujours aussi joli. On attaque par une bonne descente, environ 4 km sur un terrain assez souple qui ne tape pas trop. Dans la vallée, on commence à sentir la chaleur. Dans la montée qui suit, j'alterne course et marche car mon Camelbak est plus lourd que l'an dernier ( 1.5 litre au lieu d'1 ), il n'y a qu'un seul ravitaillement cette année, vers le 14eme kilo, au point le plus bas de la course. J'y arrive en 1 h 38 après une descente très raide dans un bois, les cuisses sont dures en bas. La remontée vers le Causse, environ 400m plus haut, commence bien, mais au bout de 10 minutes, je marche de plus en plus. C'est un coup de "moins bien" qui va durer une bonne demi-heure. De plus, j'ai un problème avec ma poche à boisson. Il y a encore de l'eau, mais quand j'aspire la pipette, il ne vient presque rien...et je sais qu'il reste plus d'une heure de course. Finalement, vers 2 h 30 de course, je décroche mon sac à dos et découvre que la poche s'est mise à l'envers, avec la pipette en haut... j'en profite pour manger une pâte de fruits car je sens une hypoglycémie qui vient, je bois aussi de bonnes gorgées. Pendant cet interlude, je me fais passer par plusieurs concurrents, et je finis la course avec l'un d'eux. Nous repassons sous l'arche de pierres, avant la derniere grimpette finale, et nous décidons de ne pas faire de sprint, à la petite déception du speaker. Nous sommes 68e ex-aequo sur 123.

Presque 20 mn de plus qu'en 2008 ( 3 h 22 au lieu de 3 h 03), pas de doute, c'est plus dur dans ce sens. Le premier a mis 2 h13, soit 7 mn de plus pour lui. Finalement ce sont des chronos qui équivalent un marathon sur route, mais le plaisir est incomparable. Ici, pas une seconde d'ennui ! paysages variés, beaux et sauvages, accueil extrêmement sympathique, organisation impeccable, ce trail va devenir un classique pour moi !