samedi 20 juin 2009

14 Juin 2009 : LUCHON Championnat France de Course en Montagne

Après environ 1300 m de course dans les rues de Luchon, on retombe sur le chemin de la Crémaillère, 20% de moyenne sur 4 km. Au début je cours un peu pour gagner des places, puis beaucoup de marche, le plus rapide possible
Après le Lac d'Arbesquens, nous arrivons sur les pistes de ski de Superbagnères, avec des pentes très irrégulières, jusqu'à 26% parfois ( pour agrandir, cliquez sur la photo )
A chacun son rythme...
Bientôt le point culminant de la course ( 1832 m ) puis environ 1 km de descente. En tout cas, les paysages sont grandioses, avec en fond les pics Lézat, Quayrat ( + 3000 m ) et le Céciré
Petit dénivellé négatif avant l'arrivée qui permet de courir à donf avant le petit raidillon final
Le profil ( cliquez sur le dessin pour agrandir)
Le plan (cliquez sur le dessin pour agrandir )

Après les grosses chaleurs de la veille ( 33°), l'orage de la nuit ramène une température plus favorable à la course. Les féminines partent à 9 heures, en compagnie des juniors pour 9 km. Cette année, toute l'élite de la course en montagne est présente à Luchon, venus des Alpes, Vosges, Massif Central, Réunion...Tout ce qui grimpe vite s'est donné rendez-vous ici ! Un peu impressionnant, mais je suis venu pour me faire plaisir dans ce beau décor, et changer un peu du parcours de la Crémaillère que j'ai déjà fait 8 fois. Au lieu des 5.3 km habituels, c'est 10.5 km au menu, pratiquement le double, avec un peu de plat au départ et au milieu, et un peu de descente vers la fin.
A l'échauffement, j'ai une pensée pour Maurice Sanson, très vieil ami qui organise tous les ans la Crémaillère, qui a participé au tracé de ce championnat, et qui passe sur le billard pour un double pontage le lendemain dans une clinique de Toulouse.
Donc à 10 heures pile, c'est parti, avec les 140 dossards "Elite" devant, et les "Open" en fin de peloton. Inutile de dire que je fais partie de cette catégorie !!! Je pars avec mes Mizuno Phantom, légères, faites pour la route, mais je vois que 80% des concurrents sont équipés comme moi, très peu ont mis des trail. Inutile de chercher l'amorti, il n'y a pratiquement pas de descente, et le terrain n'étant pas trop humide, l'accroche à la montée est bonne. Donc, 100 grammes de gagnés à chaque pied et à chaque foulée est toujours bon à prendre !
Je fais les 1000 et quelques mètres de plat, en ville, à bonne allure, mais pas question de sprinter !!! je connais trop bien la suite, avec le terrible chemin de la Crémaillère. Même si nous n'allons pas jusqu'en haut, il faut quand même avaler 800 m de dénivellé avant de trouver le chemin d'Arbesquens, environ 2 km à peu près plat. Petit moment sympa dans la montée, un coureur (André Bouigue, je crois) me dit qu'il s'est vu sur mon blog et qu'il le regarde, ce qui me fait plaisir, et nous échangeons quelques propos entre 2 respirations saccadées !
Plus haut, je passe le viaduc en 43 mn ( altitude 1300 m ), ce qui me permet de voir que je suis dans un bon rythme, le même que l'an passé ou j'avais fait une bonne montée. A la cote 1440, où j'arrive en 49'35 nous quittons donc la montée pour ce chemin, où là il faut courir. La premiere impression après cette montée faite presque toute en marchant est que les muscles des cuisses ont raccourci !!! il me faut au moins 2 ou 300 mètres pour trouver une foulée de course correcte, et c'est à environ 12 km/h que je fais ce chemin, gagnant quelques places. ( au passage, je repère un cèpe au bord du chemin...). J'avais estimé qu'il me faudrait 1 heure pour arriver au lac d'Arbesquens, et c'est exactement ce que je mets ( 1 h 00'23). Il reste 450 m de dénivellé pour la suite, plus la descente, et là je me suis un peu trompé, puisque je pensais mettre 30 mn pour arriver, et il m'en faut 35.
Après le lac, nous sortons de la forêt sous un beau soleil et du vent, pas trop gênant. Par contre, les pentes deviennent très irrégulières et il faut sans cesse alterner course et marche, difficile de gérer l'allure. Arrivé sur la crête du Céciré, au point le plus haut de la course, je relance très bien malgré le souffle très court, et ça va de plus en plus vite, mais la descente n'est pas technique, et on peut se lâcher facilement. Derniere petite montée, et c'est l'arrivée en 1 h 35'49. Dans la catégorie "Open", je suis 61eme sur 129 arrivants, et 6eme V2 sur 22. Médaille et Tee Shirt commémoratifs en souvenir
Le Champion de France est Raymond Fontaine, en moins de 57 mn... pas de commentaire sur ce temps, ni sur le fait que c'est la 7eme fois qu'il remporte le titre... je comprends pourquoi ils ont fait 2 catégories...

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