lundi 19 février 2007

1996 : Ca court toujours....

28 avril 96, Marathon du Loir à St Sylvain d'Anjou
2 Juin 96, 15 km de La Brousse
1er Septembre 96 " La Panoramique " à Luchon

1er Septembre 96, montée Luchon-Superbagnères, " La panoramique", décor grandiose !

" Ensuite, tous les participants furent placés ça et là, le long de la piste. Il n'y eut pas de Un, deux, trois, partez, mais chacun se mit à courir quand il en eut envie et abandonna la course avec la même fantaisie, aussi était-il pour le moins difficile de savoir où et quand elle prendrait fin. Néanmoins, lorsqu'ils eurent couru pendant une demi-heure environ et qu'ils furent tout à fait secs, le Dodo proclama soudain : La course est terminée. Ils se pressèrent tous autour de lui pour demander avec des voix haletantes : Mais qui a gagné ? " ( Lewis Caroll, Alice au pays des merveilles )


1996, une belle année, inachevée, la faute d'une tendinite rotulienne début septembre.
Avant ce problème, j'avais choisi d'aller faire le marathon de St Sylvain d'Anjou, à quelques kilomètres d'Angers, fin avril. " Le Bipède ", mon calendrier de course qui chaque année décerne des "Bipèdes d'or, d'argent ou de bronze " avait décerné le bipède d'or de la convivialité à Alain Dohin, grand maître de ce marathon. Au niveau de l'accueil, c'était justifié, très bien organisé, une pasta-party dynamique et bien animée ( une bonne centaine de coureurs bretons dans la salle ne laissait pas sa part aux chiens question ambiance et dégustation de vin d'anjou...)
En attendant, je m'étais préparé avec beaucoup de kilomètres, en commençant par le semi de Taillebourg le 10 mars. Avec la multiplication des courses, Taillebourg qui rassemblait environ 600 coureurs dans les années 80 n'avait plus que 165 coureurs cette année. Je fais 40e en 1 h 35
Le 14 avril, c'est à Croix-Chapeau que je continue, sur 21,6 km. 3 tours de 7,2 km sur des routes et chemins en assez mauvais état. 1 h 34'26 à l'arrivée.
Et donc arrive St Sylvain d'Anjou : c'est la désillusion sur ce marathon. Alors que je pensais avoir fait une bonne préparation, bon kilomètrage sans problèmes ( j'ai même fait une sortie de 30 km en 2 h 45 un lundi matin !), je n'ai pas de bonnes sensations. Le parcours n'est pas trop difficile, quelques faux-plats, des petites côtes, mais rien de vraiment " casse-pattes ". Jusqu'au 27eme km, ça va à peu près, mais la fin me paraît très longue et je ne finis qu'en 3h 46'19.
Le 2 juin, je vais à La Brousse pour un 15 km campagnard, ou je fais un bon chrono, 1 h 03'26
Le jour de la St Jean, je cours à... St Jean, bravo à ceux qui ont trouvé !!! 4 tours de 1,4 km, soit 5,6 km en ville, et même au milieu des attractions et des stands de la foire !!! en 21'54 je fais 24eme sur 100, environ
Je reviens vers les courses nature en allant à Ste Néomaye, en Deux-Sèvres. " Les chemins du Roy " est un 20 km sur des sentiers parfois étroits, avec des montées et des descentes très pentues, beaucoup de cailloux, de la boue, des rochers, des prairies, je me régale de toutes ces difficultés. En 1 h 34'27 , je suis 28e sur 82
Le 18 août, c'est plus plat à St Pierre d'Amilly, pour le 10 km local. Je fais 42'03, et je ramène une coupe ce qui ne m'arrive pratiquement jamais !!! Pas de gloire, ils en ont à foison, et ma coupe récompense le 7eme Vétéran 1 !!!
J'avais pris mon pied l'an dernier à Luchon, pour la montée Luchon-Superbagnères par la route qui accède à la station de ski, et j'y reviens cette année, le 1er septembre. Il fait une bonne température, ce matin-là, pas de vent dans la vallée, un peu en altitude, mais il est frais et fait plutôt du bien.
Je suis très concentré, je trouve une allure régulière dans la montée, je ne marche pas du tout même dans la 2eme partie ou la pente est plus forte. Je fais mon meilleur chrono sur cette montée en 1 h 45'25, soit à 10,25 km/h. Compte tenu du dénivellé, 1170 m entre Luchon et Superbagnères, je suis très content de moi !!!
Malheureusement, au retour de vacances, une tendinite rotulienne, au genou droit, me coupe ma fin de saison. Je ne reprends les jogging que début décembre, pour quelques sorties tranquilles.




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