vendredi 16 février 2007

1995 Pas de marathon, des courses en montagne

9 avril 1995. semi-marathon des Herbiers, Vendée
9 avril 1995, Les Herbiers, en Vendée. un semi-marathon à rallonges, et avec ampoules

2 Juillet 1995, Val Louron, Hautes-Pyrénées, arrivée à la station de ski, après une bonne montée

20 Août 1995. Argol, le Finistère est pentu ! l'arrivée au Menez-Hom, à 330 m au-dessus les flots bretons
3 Septembre 1995, Luchon-Superbagnères. Une belle côte de 18 km, avec 1200 m de dénivellé


3 Septembre 1995, Montée Luchon-Superbagnères, arrivée dans un décor somptueux

15 Octobre 1995, Semi marathon de Niort, il y fait très chaud pour la saison !

" En 1896 à Athènes, soixante mille paires d'yeux s'efforcèrent d'identifier le vainqueur lorsqu'il pénétra sur le stade. Il portait le numéro dix-sept - Louis ! Ce fut un délire indescriptible. Hommes et femmes pleuraient sans retenue tandis que le petit berger trottait vers la ligne d'arrivée, minuscule à côté de la silhouette élancée du prince Georges de Grèce qui avait bondi de la tribune royale pour terminer avec lui le dernier tour de piste.
Aux premiers Jeux Olympiques modernes, Louis Spiridon mit 2 h 58' 50 pour parcourir 40 kilomètres " (Tom McNab, La Grande Course de Flanagan ) ...............................


1995, ma tendinite rotulienne est toujours là en ce début d'année. Je ne cours pas du tout en janvier, et très peu en février. Plus de problème à la reprise, mais je ne commence mes courses cette année que le 9 avril, aux Herbiers, en Vendée. Normalement pour un semi-marathon, mais une erreur de parcours nous fait courir 800 mètres de plus, soit 21.9 km. J'ai des ampoules, je m'arrête au 12eme kilomètre pour retourner mes socquettes. 1 h 44'45 à l'arrivée
Le 8 mai, ce n'est pas terrible non plus : un 15 km à Courcelles, près de St Jean d'Angély, avec un départ à 15h30, en pleine chaleur. Il fait vraiment trop chaud, et il y a de bonnes côtes, et bien que je sois parti prudemment, la fin est difficile. Je n'aime décidément pas courir quand il fait chaud !!! 1 h 12'10
Ca va mieux à Aytré, le 11 juin, sur le semi-marathon. Départ à 9 heures, temps assez frais, circuit plat en bord de mer, avec quelques kilomètres sur des chemins blancs. 1 h 31'20, je retrouve enfin des sensations !
Quelques jours dans les Pyrénées début juillet, et me voilà le 2 à Loudenvielle pour ma 2eme course en montagne, après Gavarnie en 1986. Celle-là est sur route. Le circuit fait le tour du lac, environ 5 km avec 3 bonnes côtes, puis on attaque la montée sur la station de Val Louron, 6 kilomètres, 500 mètres de dénivellé, puis 700 m sur le parking de la station, pour 11.7 km en tout. Je fais une belle montée régulière et finis en 1 h 02'37.
Les vacances d'été se passant dans le Finistère, cette année ( à Huelgoat ), j'en profite pour m'inscrire à la course d'Argol. Il y a 19.4 km, et l'arrivée est en haut du Menez-Hom, à 330 m d'altitude. Avant d'attaquer le chemin caillouteux qui nous mène en haut, le circuit présente de nombreuses côtes, de bon pourcentage. Mieux vaut être bien en forme !!! 1 h 36'38, c'est pas mal ! (plus reposante est la plage l'après-midi ! )
C'est l'année des montées : le 3 septembre je vais à Luchon pour la "Panoramique". Cette course a été crée par un médecin Toulousain, il y a bien des années, le Dr Jacques Turblin ( auteur d'un livre " Docteur, je cours...."). Elle fait l'aller-retour Luchon-Superbagnères-Luchon, montée 18 km puis descente 18 km. Cette année, les organisateurs ont prévu de faire aussi un classement uniquement sur la montée. N'aimant pas trop les grandes descentes qui "cassent" les cuisses, ça me convient bien. Me voilà à 9 heures du matin attaquant les 18 km de montée, pour 1170 m de dénivellé ( départ à 630 m, arrivée à 1800 m ). Je passe à la mi-course en 50'10, mais la seconde partie est plus dure. Pas de répit dans la montée, des passages bien pentus, un dernier km à 10% je finis en 1 h 51 , je suis 34e sur 80. La grandeur majestueuse des paysages est fascinante, ce type de course est vraiment différent. Il faut bien se connaître pour trouver l'allure adéquate à cette longue pente. Ca me plait beaucoup. L'organisateur, Maurice, est quelqu'un d'extrêmement sympathique, nous allons devenir très bons amis.
Le 15 octobre, le semi-marathon de Niort, La Coulée Verte, se déroule en ville, avec des passages en bord de Sèvre. Mais je suis encore victime de la chaleur que cet été indien nous procure. 1 h 37'36, pas terrible !
De retour à Coulon, en Deux-Sèvres le 12 novembre pour un 20 km bouclé en 1 h 27'56
Toujours en Deux-Sèvres le 3 décembre, à Coudray-Salbart. Il y a 2 courses, une de 5.7 km, l'autre de 10.8 km. Je me suis engagé sur la plus longue mais quand je vais retirer mon dossard, une erreur de l'organisation m'a inscrit sur le 5.7 km. Comme les courses ne partent pas en même temps et que le montant de l'engagement est versé à une association caritative, je m'engage aussi sur le 10.8.
2 courses l'une après l'autre. C'est un circuit hybride, mi cross, mi route, avec des passages très difficiles, petites venelles en forte pente et grosses pierres, descentes glissantes en prairie, et pour finir des marches dans les ruines du chateau médiéval de Salbart. Je mets pile 25 minutes pour les 5.7 km, je bois un gobelet d'eau, je fonce à la voiture pour épingler mon autre dossard et je suis sur la ligne de départ du 10.8 km !!! je fais quand même les 2 premiers kilomètres assez tranquillement, puis la compétition reprend le dessus, et je finis bien, en 52'24
L'année se termine à La Crèche, toujours dans ce beau département pour la course à pied que sont les Deux-Sèvres. Un départ un peu trop rapide sur ce 15 km, bouclé en 1 h05'19, 110e sur 300.




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