Le 20 avril 2003, le château Cathare de Montségur, perché sur son "pog". C'est juste l'entrée en matière du "Trail des Citadelles"....


20 avril 2003, Trail des Citadelles. Passage à Roquefixade, 2eme château cathare de la journée, et seul point de ravitaillement sur les 35 km du parcours
20 avril 2003, Entre les banderolles aux couleurs catalanes, arrivée du Trail des Citadelles, entre Montségur et Foix, dans l'Ariège. La pluie, la boue, ont rendu cette course très éprouvante, sur 35 km, avec 1400 m de dénivellé positif et 1800 négatif
31 mai 2003, Salers, Cantal. "La Pastourelle", course montagne de 29,5 km et 1000 mètres de dénivellé, fait en relais. Le dernier km se fait en commun

31 mai 2003, Salers ( Cantal ) . On se retrouve à l'arrivée, Yoann en VTT, et les 2 relayeurs, 14emes sur 48

14 septembre 2003, Trail dans la Forêt de Mervent, " Le Bol d'Air". Sur un beau parcours en forêt et au bord du lac, Marion gagne le 25 km. Cool !

14 septembre 2003, L'Orbrie (Vendée). Pour son premier trail ( les chaussures neuves couraient bien ! ) Marion finit 1ere !!! Sur le podium, André au micro la félicite

19 octobre 2003, André au marathon de Vannes. Quand la tempête va se lever, il sera un des courageux qui finira quand même...

19 octobre, marathon de Vannes. La route est encore sèche... pas pour longtemps

11 novembre 2003. Port Neuf en plein brouillard ! Merci à Yoann pour la photo !

Cette année 2003, j'ai envie de refaire un bon trail, moins long que " Les Templiers " ( 65 km ), mais quelque chose de bien costaud quand même, qui sent l'aventure. Je me décide pour " Les Citadelles ", le 20 avril, qui me laisse du temps pour le préparer, et dont la presse spécialisée parle de façon élogieuse des dernières éditions.
Un petit tour à Aigrefeuille pour le 10 km du 23 février, en 42'16, ça tourne bien et ça me fait faire du rythme, car pour le trail je fais plutot des entraînements longs, mais assez lents.
Je vais 2 fois à Mervent travailler côtes et descentes, et reprendre l'habitude de courir avec mon petit sac à dos. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, dans un trail typé montagne, le problème n'est pas les montées. Même très fatigué, on peut toujours marcher. Mais le cumul des descentes casse les cuisses et après plusieurs heures, ça peut devenir très éprouvant. Il faut donc préparer les muscles à cette situation.
Le week-end du 20 avril, on fait donc le voyage à Foix, avec pour m'encourager Claudie, Pascale, Thérèse et Gérard. C'est une destination touristique, les châteaux Cathares de Montségur et Roquefixade étant très impressionnants, perchés en haut de leur "pogs" (sommet rocheux étroit ). Le samedi, il fait assez beau dans l'après-midi, ce qui tombe bien pour les visites, mais dans la nuit un orage apporte de grosses pluies qui va rendre le parcours très difficile ( déjà sur sec, c'est pas mal...)
C'est donc un ville à ville, de Montségur à Foix, soit 35 km par des sentiers. Le total des montées est de 1400 m, et les descentes de 1800 m ( Foix étant situé plus bas que Montségur ). Le matin au départ, il fait froid, le temps est gris et humide, mais d'entrée la montée au château de Montségur nous réchauffe bien. Jusque là, le sol accroche bien, mais ensuite, la longue descente sur Montferrier donne une idée de la suite : un terrain très gras, boueux, ou les pieds enfoncent parfois jusqu'aux chevilles. Pas mal de chutes se produisent, sans autre dégâts que se retrouver plein de boue... j'y échappe !!! je cours avec 2 gars de Tarbes qui ont à peu près la même allure que moi.
Beaucoup de passages dans les bois, et dans une montée un peu plus raide que les autres, il faut ruser : le chemin est si gras qu'il est impossible de monter, les glissades en arrière sont plus nombreuses que les pas en avant... il faut passer à travers bois, avec les épines...une autre solution est de se trouver un bâton qui va aider à moins glisser. Ces exercices d'équilibre sont très gourmands en énergie et chronophages.
J'arrive au ravitaillement de Roquefixade, vers le km 18, en 2 h15. Surprise( très moyenne ), je m'attends à un ravitaillement avec beaucoup de choix : non, le choix est : eau ou coca....Pour la boisson, ça va, j'en remets dans ma poche à eau, dans le sac, mais pour le solide.... j'avais juste pris 2 ou 3 barres de céréales, pas vraiment assez. Après 3 heures de course, une fringale me tombe dessus, et heureusement, comme au marathon de Cherbourg en 92, je demande du pain à un couple de marcheurs, voyant la baguette dépasser de leur sac à dos...
Les dernieres descentes me paraissent interminables, toujours la boue, des devers.... je rejoins famille et amis après 5 h14 de course, tout crotté, mais " Tu es beaucoup plus propre que les autres...." trouve Claudie. Ah bon ? ils doivent pas être clairs, les congénéres traileurs !!!
Le 8 mai, comme tous les 8 mai, c'est la "Crémaillère" à Luchon. Après Montségur, je monte un peu plus vite et je fais mon meilleur temps sur la montée, 1 h 02 '38 pour les 5400 mètres de montée ( 1170 m dénivellé ). Je fais aussi mon meilleur temps sur le kilomètre vertical, en 52'30.
Avec Marion, nous projetons ensuite d'aller à Salers, pour courir "La Pastourelle" en relais. Elle n'a jamais eu l'occasion de courir en montagne, et fait le premier relais de 10 km, avec une descente de 2.5 km puis 7,5 km de montée sur les pentes du Puy Violent (1591 m ). Elle me passe le relais à peine fatiguée et essouflée. Je pars pour les 19,5 km restants, assez tranquillement car je m'étais fait une déchirure aux ischios-jambiers 2 semaines avant, en chutant dans une descente à l'entraînement.
Au passage du Col de Néronne, Marion fait 1 ou 2 km pour m'accompagner, puis le dernier kilomètre qui doit être fait en commun. Malgré mon allure réduite pour ne pas aggraver la déchirure, nous finissons 14emes sur 48 équipes.
Le 28 juin, à Laleu-La Pallice, les 14 km partent à 22 heures, mais il fait encore très chaud. Nous courons à 3, Marion, son papa François, et moi et nous faisons les 2 tours de 7 km en 1 h 01 '33, avec un passage en 44'14 au 10eme km.
Le 6 juillet, comme l'an dernier je cours à Ste Néomaye, en Deux-Sèvres. Au lieu de faire le 23 km, je fais, toujours avec Marion le 12,2 km. Il fait très beau, et les chemins sont secs, ce qui est appréciable vu le terrain. Elle est plus à l'aise que moi dans les parties plates, et je vais plus vite dans les côtes et descentes, on finit en 58'10
Courant juillet, encore une contracture au mollet droit coupe mon entrainement, et je fais du vélo. Donc, à Mervent je ne m'inscrit que sur le 12,5 km, alors que Marion fait ( et gagne !) le 25 km. De mon côté, je suis 3eme Vétéran 2, petite satisfaction....
Belle réussite à Nieul sur Mer, le 28 septembre pour une course en couple. Marion et moi finissons à une superbe 10eme place, sur 215 couples, ce qui nous vaut de monter sur le podium, de repartir avec une coupe et des entrées aux Jardins du Monde, à Royan. 52'16 pour les 12 km, avec un passage en 43'43 au 10eme.
Je prépare ensuite le marathon de Vannes, où j'avais abandonné l'an dernier sur contracture, le 19 octobre. Dans la préparation, je fais le 23 km de Rochefort, en 1 h50 '52
A Vannes, la ville et le marathon sont très agréables ( les chants marins la veille à la pasta-party mettent une super ambiance ). Le matin du marathon, il fait froid pour la saison, à peu près 5°. De plus un fort vent d'ouest accentue encore cette sensation de froid. La course se passe bien jusque vers le 24eme km, en 1 h 50, mais brusquement il se met à pleuvoir. Nous pensons que ce n'est qu'une averse, mais au bout d'1/4 d'heure, la pluie redouble, et avec le vent et le froid, les conditions deviennent terribles. Sur 2000 coureurs, 500 abandonnent en quelques minutes. Vers le 33eme, je ne sens plus mes bras ni mes jambes, le parcours est une gigantesque flaque d'eau, les chaussures sont lourdes. J'hésite un peu, il ne reste "que" 9 km.... il reste "encore" 9 km. Claudie est également frigorifiée... Je bâche. Retour à l'hôtel ou douche et thés chauds nous réconfortent.
André, qui était sur le marathon lui aussi terminera quand même courageusement en 3 h 06, me disant que parfois il faisait des écarts importants sur la route, ne pouvant plus contrôler ses muscles gelés !!!
Mon 25eme marathon attendra encore....
Je reprends la course par les 10 km de Port Neuf, le 11 novembre. Je fais le "lièvre" pour Marion qui voulait faire un bon chrono, on finit en 43'30, pas mal....
2 dernieres courses en décembre, le 14 à La Crèche, même parcours que l'an passé, que je fais en 53'26 pour les 12,5 km. Je repasse la barriere des 14 km/h et suis 55eme sur 260
Sur les 10 km de Magné, le 28 décembre, je fais exactement le même temps qu'à Port Neuf, 43'30 et trouve une 204eme place sur 1150 concurrents.
1495 km pour 2003
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