La Rochelle, Marathon le 24 novembre 1991
Royan, 15 km , le 14 juillet 1991 
Marathon du Val de Marne, 24 mars 1991, à l'arrivée avec Gérard et Jean-René, heureux de nos performances respectives !
Marathon du Val de Marne, 24 mars 1991 , ravitaillement, près du 40eme km
Marathon du Val de Marne, Nogent, 24 mars 1991, vers le 35eme kilomètre 
Nogent sur Marne 24 mars 1991, je passe pour la 1ere fois sous les 3 h 30
Quand tu dis que tu cours, on te demande si tu as fait un marathon. Si tu dis oui, on te demande si tu as fait New York..." ( Jean-Baptiste Protais )
Toutes les courses et les entraînements de cette année 1991 seront faites avec l'arrière-pensée du Marathon de New York, le 3 novembre.
Ce marathon fera l'objet du prochain mémo du blog, étant à lui seul un événement majeur !
Je cours beaucoup en ce début d'année, mais la récupération est très bonne, et j'enchaîne les kilomètres sans ressentir de fatigue excessive. Sur mes 4 sorties hebdomadaires, il y en a toujours une entre 1 h 30 et 2 h.
Je fais Taillebourg ( eh oui, encore ! ), en prenant un départ tranquille et en m'étant échauffé pendant une bonne demi-heure, en vue du marathon du Val de Marne, à Nogent. Je fais 1 h 35'36, en finissant assez rapidement.
Donc 15 jours plus tard, nous passons encore le week-end chez Jean-René et Isabelle, pour un marathon qui passe tout près de chez eux, à St Maur des Fossés. Marathon très plat, qui suit presque intégralement les boucles de la Marne. Départ et Arrivée au "Stade sous la lune" de Nogent sur Marne, avec un aller-retour à Maisons-Alfort ( voir plan du parcours ci-dessus ).
Le parcours est très agréable, mais peut-être suis-je parti trop vite ? ( 22'30 au 5eme, 45'10 au 10eme ) . Vers le 15eme km, je sens les muscles des cuisses devenir de plus en plus durs, et il reste 27 km ! Vers le semi marathon, en 1 h 39 , je me demande si je ne vais pas abandonner. Les muscles durs, les genoux douloureux, ça ne va pas très fort, pourtant, c'est un marathon ou je ne marcherai pas du tout, même si parfois je ne cours pas très vite.
Puis vers le 30eme ( c'est bizarre un marathon ! ) je me sens de mieux en mieux, le moral revient en même temps et je gère vraiment bien cette fin de course. Le 40eme km arrive en 3 h16, et c'est dans l'euphorie que je finis, car je sais qu'il me faudra moins de 14 mn pour les 2.2 derniers.... moins de 3 h30, ça va le faire !!! enfin !!! et en 3 h 27'31 je passe la ligne d'arrivée vraiment très heureux !
Je coupe un peu mon entraînement pendant une semaine pour récupérer, je reprends doucement. Je fais quand même les 20 km de La Rochelle, le 14 avril, mais il y a beaucoup de vent, j'ai une ampoule à un orteil, et ne fais que 1 h 28 07
Un nouveau marathon se présente au calendrier cette année, à Coulon, le marathon de la Venise Verte. Je ne peux pas manquer ça, c'est presque le jardin de Claudie, et comme au Val de Marne, on court le long d'une rivière, donc pas trop de difficultés.
Sauf que c'est le 2 juin, et le départ à 9 h30 aurait été mieux 1 h plus tôt. Il se met à faire vraiment trop chaud dans la matinée, et je m'accorde quelques pauses à la marche après le 34eme km. C'est dommage, ce coin du marais poitevin a beaucoup de charme, avec les "conches" ( canaux creusés par les moines de l'abbaye de Maillezais, vers le 15e ou 16e siècle ), les peupliers, les barques sur ces voies d'eau.
3 h 33'12 , pas trop mal quand même pour un 2eme marathon en 2 mois 1/2. Je suis 60e sur 130
Pour la fête nationale, un 15 km , à Royan. Il est très bordelique, la distribution des dossards est nulle ( + d'une 1/2 heure ) le marquage des kilomètres est "à la louche", pas un grand souvenir. 195eme sur 500 en 1 h 05' 26 je ramène un T.shirt, un bob et une bouteille de vin blanc...
La semaine suivante, c'est à Chizé, en Deux-Sèvres, pour un 20 km, fait sur 3 tours, dont une bonne partie en forêt. Ca tombe bien, ça nous fait passer à l'ombre car il fait chaud. 1h 28'40.
Puis la préparation de New York commence, je finis l'été avec des semaines à 40/50 kilomètres. Une semaine de vacances à St Lary, ou je cumule les randonnées et la course, puis j'augmente progressivement la longueur et l'intensité des sorties, jusqu'à 2 h 30. Pas de blessures, la motivation y serait-elle pour quelque chose ? J'ai la crainte de l'entorse, ou du truc très bête qui m'empêcherait de courir à NY. ( Je fais même un vaccin anti-grippe ! )
En fin de préparation, je fais un mini-test aux 20 km de Rochefort le 20 octobre, soit 15 jours avant NY. Temps idéal pour courir, pas de vent, temps frais. En ayant l'impression de ne pas forcer du tout, je fais une course extrêmement réguliere ( 10 km en 42'47 et 10 km en 42'46 ) avec un dernier km en 3'50, encore très frais et pourtant je boucle mon 85eme kilomètre de la semaine. 1h25'23, je suis 339eme sur 1220
NEW YORK : voir prochain mémo sur le blog
En arrivant de New York, je m'engage à La Rochelle ( ça change de port, c'est juste en face ! ), ou un marathon est inauguré le 24 novembre, soit 3 semaines après NY. J'ai surtout fait de la récupération entre les 2, des petites sorties tranquilles.
Je suis de toutes façons complétement décontracté au départ, j'ai déjà fait 3 marathons cette année, battu 2 fois mon meilleur chrono, je me dis que si ça ne va pas, je peux abandonner sans remords.
Ca part très vite, pour un marathon ! 22'10 au 5eme, 44'30 au 10eme. Un problème d'ampoule calme un peut cette ardeur automnale, les 2 pieds s'échauffent. Si bien que je préfére ne pas attendre que ça devienne irréversible : vers le 16eme kilo, je m'arrête, je m'asseois au bord du trottoir, j'enlève les 2 chaussures, j'inverse mes socquettes et je les retourne, je remets les pompes, et je repars... tout va bien se passer et je suis très content de faire 3 h 24'09 à la fin. C'était mon 10eme marathon.
Je finis mon année 91 à Magné, ou la corrida fait 3 tours de 3.5 km, soit 10.5 km. Départ à 20 heures, de nuit donc. En 42'15 pour les 10.5 km, je fais presque 15 km/h.
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