2006 : Pas un grand cru....

10 septembre 2006, Trail de Mervent, dernier instant de concentration avec François et Marion ( et on a mis les dossards dans l'ordre ! )

10 septembre 2006, Trail de Mervent, bonne petite descente vers le gué. François et Marion sont juste un peu plus haut ( en rouge )

10 septembre 2006, Trail de Mervent, 2 passages à gué, ici le premier. ( Photo : Yoann qui n'a pas hésité à se mouiller les pieds pour immortaliser ce passage )

2006, la tendinite achiléenne continue de me casser les pieds ( surtout le gauche...) jusqu'à la mi-août, avec des périodes où ça va, et d'autres où la douleur revient.

Comme il y a peu de courses, je meuble par un petit quizz :

L'origine du Marathon, à votre avis c'est : ( une seule réponse possible )

1° ) En 490 avant JC, les soldats Grecs et Perses sont face à face dans la plaine de Marathon, en Grèce. Les Grecs gagnent (on ne connait pas le score ). Le soldat Philippidès enfile son short et son débardeur, chausse ses Nike et file annoncer la victoire aux Athéniens. Entre le lieu de la bataille et l'Acropole, 40 km selon Herodote ( scribe à Athènes. D'après lui, Philippidès s'écroule, mort, après l'annonce. C'est probablement le premier cas de dopage reconnu dans l'histoire )

2° ) La petite ville de Thon, dans le midi de la France est réputée pour la bonne humeur de ses habitants. Ils n'arrêtent pas de faire la fête, et sont pliés de rire toute la journée. Dans la région, tout le monde veut participer, et y va en courant, en disant " Qu'est-ce qu'on se marre à Thon ! "

Le(la) gagnant(e) a droit à une invitation "Chez Claudie" un samedi soir ou un dimanche après-midi

Bon, j'ai quand même réussi à galoper un peu en 2006, 935 km au compteur malgré les arrêts.

Après 3 mois de coupure, je reprends un entraînement tranquille et le 19 février, je cours en compagnie de Marion le 10 km d'Aigrefeuille, pas de miracle, nous finissons en 46' tout juste. On se contentera de ce 13 km/h de moyenne...

Une semaine plus tard, je vais à Niort pour le 15 km "Carrefour". Beau circuit plat, un peu en ville, beaucoup en bord de Sèvre. Le temps est très froid, 0°, vent Nord-Est fort, je cours en collant long et bien couvert en haut. Pas l'idéal pour une perf, mais là aussi je me contente de 1 h 08 '02

Vers la mi-mars, je coupe encore pour blessure, j'entretiens la forme avec VTT et vélo

Je fais ensuite le 2 juillet le 12 km de Sainte Néomaye, avec ses sentiers casse-pattes, mais course toujours sympa organisée par le Spiridon Club. Je souffre beaucoup de la chaleur ( comme tous les concurrents ! ). A 9 h 45, au départ il fait déjà près de 30°. Je finis en 1 h 02

Le 10 juillet, ma tendinite me reprend.... nouvel arrêt jusqu'au 15 août, et là, Docteur Gérard et Podo Juliette me font courir avec une semelle orthopédique. La Science triomphe : je n'ai pas eu mal depuis ( je touche un gros paquet de bois en l'écrivant...).

Donc le 10 septembre, on se retrouve avec Marion et François à Mervent, pour le "bol d'Air". On avait prévu initialement de faire le 50 km en relais, tous les 3, mais devant mon avalanche de blessures, je n'ai pas voulu faire abandonner toute l'équipe, et on décide de faire le 13 km ensemble. Beau temps, premiere partie assez roulante puis succession de côtes et descentes, 2 passages à gué. Malgré une préparation minimum, je suis très à l'aise jusqu'à la fin, en 1 h 08 '55, tous les 3.

Je reste dans les courses de " petit kilomètrage" en faisant " Le Relais de la Pomme", à Dompierre Sur Mer. 2 relayeurs pour faire 7 km chacun. Mon relayeur est une relayeuse, Marion. Nous faisons à peu près le même chrono, 30' 50 sur un circuit assez plat de revêtements divers ( bitume, terre, cailloux...) , et malgré une belle pagaille au passage du relais, on est 13eme couple sur 119.

Une semaine plus tard, le 15 octobre, je fais encore 7 km, mais tout seul, à Niort. Départ à 13 heures, température chaude pour la saison, je ne fais que 31'51

Le 5 novembre, par un temps assez froid ( 3°) je fais les 10 km de Niort-Souché, en 45'24 sur un circuit difficile tout en relances, côtes et descentes.

Puis ma plus longue course de l'année : 16.5 km !!!!

C'est à Nostang, dans le Morbihan, près de Lorient. On est chez Robin et Sophie pour le week end. La veille, préparation psychologique intensive à la salle des fêtes de St Gildas de Rhuys pour fêter le beaujolais nouveau, avec un coq au vin. Pour reprendre la devise du Spiridon Club : " La perf d'accord, la fête d'abord ! "

Bonne petite soirée, ambiance sympa et très festive, dodo à 1 h du matin, lever à 6 h30, j'essaie de ne réveiller personne... le thé au micro-ondes, mon "gatosport", et en mettant le nez dehors vers 7 h 30 le thermomètre de la voiture indique un petit zéro degré....mais le ciel est bleu.

1 heure de route pour arriver à Nostang, je suis surpris de voir autant d'engagés dans ce tout petit village, 612 sur le 16,5 km et 4 ou 500 sur le 27 km. Il faut dire que les Bretons adorent la course à pied. Il y a d'ailleurs une foule de proverbes et dictons dans la vieille Bretagne : " Noel au balcon, Pâques au marathon ", " Goeland dans le vent , remets ton survêtement ", "Si tu veux pas faire de lard, mets un dossard", " Trail sur terrain gelé, vin chaud à l'arrivée " .

Donc, le 1er kilo se fait sur la route, mais ensuite une succession de pièges en tout genre nous attend : ça commence par un sentier tellement étroit qu'un seul coureur passe à la fois = bouchon. La conséquence est qu'on court en file indienne, à l'allure du plus lent qui est devant....de temps en temps, on peut doubler, mais faut faire vite.... tout ça sur les 8 premiers km.

Les problèmes ne s'arrêtent pas là : le sentier est truffé de racines, de rochers, de trous... et comme on n'y voit pas plus loin que le dos du collègue qui court immédiatement devant, l'anticipation est impossible. Mieux vaut courir léger, l'entorse menace à chaque foulée. Dommage de ne pas pouvoir profiter du paysage, les mouettes qui survolent la Ria d'Etel à marée basse et au soleil levant est une vision d'un calme reposant.

Vers le 9eme km, je finis par buter dans un rocher qui dépasse et fais une très jolie chute, sans dégâts. Parmi les plus joyeux passages concoctés par les organisateurs, vers le 12e kilomètre, 500 m dans un champ labouré, bien gras, terre bien collante, ça calme. La fin est plus agréable, le sentier devient plus souple et plus large, près d'une rivière et je fais les derniers km à bonne allure. Je finis en 1 h 24'27, et 250eme . Je ramène une bourriche d'huitres qui complète celles que Sophie et Robin avaient ramené du marché. Week end sympa !

Derniere course cette année, le 9 décembre pour le téléthon, à La Crèche (79). 8 km à parcourir, dont 3 sur la route, le reste sur des chemins gras et glissants par endroit. 25eme sur 100, en 35'04, pas trop mal...

C'est fou ce que c'est long de n'avoir rien à dire ! fin 2006