11 avril 99, Cadre prestigieux et chargé d'histoire que nos chaussures vont fouler pour le marathon...


8 mai 99, Pas de photo de "La Crémaillère" (montée Luchon-Superbagnères par le sentier ) mais le press-book ( c'est pas "L'Equipe", mais "Le Petit Commingeois" du 30 mai 99 )

25 juillet 99, le Port de Vénasque ( la brèche au milieu de la photo ) et le pic de La Mine ( côté Espagne )
25 juillet 99, en arrivant au Port de Venasque ( 2444 m ), vue magnifique sur l'Aneto (3404 m ) et le massif de la Maladeta. Pas trop le temps d'admirer, la course continue...
25 juillet 99, au pied de l'Entecade ( Espagne, 2260 m ) derniere difficulté du parcours
25 juillet 99, sommet de l'Entecade ( 2260 m ), il ne reste plus qu'à faire la descente vers l'arrivée, à l'Hospice de France ( 1380 m ), soit 33 mn de course
1999, je commence ma saison à Taillebourg, semi-marathon que j'avais laissé tomber ces dernieres années. Temps gris et froid, ce 7 mars, avec une pluie battante pour les 4 derniers kilomètres. Je suis à 5 semaines du marathon de Chambord, et bien préparé, je fais 1 h35 '35 malgré les conditions météo difficiles
Un petit tour à St Maur fin mars, petite visite à Jean-René et Isabelle, et il y a aussi Marie Hélène qui partage un entraînement sur les bords et les îles de la Marne, sympa !
Au retour, le 4 avril, une semaine avant le marathon, je fais un 15 km ( 15,2 exactement ) à St Laurent de la Prée, près de Fouras. Je cours un peu en dedans, ne me donnant pas à fond à une semaine des 42,2 km. Je fais 1 h06'38
Arrive Chambord, le 11 avril, mon 23eme marathon. Le départ devant le château est un moment impressionnant, avec les trompes des cors de chasse pour l'ambiance. Le parcours fait une petite boucle près du château, puis 2 grands tours dans des allées de la forêt, habituellement fermées au public. Il est 9 heures, le temps est frais, le vent Nord est très froid, mais nous sommes bien abrités par cette magnifique forêt. L'allure est très bonne jusque vers le 32, 33eme km ou arrive ma traditionnelle baisse de régime sur marathon....je finis quand même dans un très bon temps, 3 h 26 ' 24, et je suis 570eme sur 1570, correct...
Le 8 mai, ça devient traditionnel là aussi, je refais " La crémaillère ", à Luchon, sur cette montée infernale de 5,4 km. En 1 h 04 '39, je fais pile une minute de moins qu'en 98. Je suis 93eme sur 235 classés.
Pour préparer une course en montagne prévue fin juillet, je m'engage à Ste Néomaye, en Deux-Sèvres le 4 juillet. Sur 22,4 km, c'est un circuit "nature" très exigeant, avec des côtes très dures, des descentes pentues, je fais ça en 1 h 46'31
Et donc, le 24 juillet, retour à Luchon, ou plus exactement à l'Hospice de France, au fond de la vallée, à 1380 m d'altitude. Organisée par le club Luchon Haute Montagne, ici a lieu chaque année le " Trophée du Vénasque ", course de montagne pure, 20 km environ, et 1600 m de dénivellée positive et négative. Nous campons à Garin, au camping des frênes où Véronique et Philippe nous réservent toujours un accueil aussi sympathique. Nos voisins de tente Françoise et André, sont des vendéens, et comme par hasard, ils sont là aussi pour la course. Ces points communs géographiques et sportifs nous rapprochent immédiatement, et une amitié commence. André est aussi l'organisateur d'une course nature, à Mervent, et c'est un très bon coureur ( 7eme au trail des Templiers en 1996 ).
Le départ est à 8 h30, il fait beau, heureusement car nous allons passer à près de 2500 m. Nous attaquons tout de suite par la montée au Port de Vénasque, à 2444 m, il me faut 1 h07. En haut, je trouve mon copain Maurice qui a apporté quelques bouteilles d'eau dans son sac à dos pour ravitailler qui le veut bien. Merci pour le gobelet, ça fait du bien. L'arrivée au Port est impressionnante, une petite montée assez raide sur la fin et on débouche sur une vue exceptionnelle sur le versant Espagnol. Une petite descente me fait voir que je suis meilleur en montée qu'en descente, quelques coureurs régionaux me doublent, que je repasse ensuite dans la montée du Port de la Picade ( 2490 m ). Longue descente jusqu'au Pas de la Mounjoye ( 2069 m ) dans laquelle ils me redoublent....pas longtemps, on revient un peu en Espagne pour escalader le pic d'Entecade ( 2260 m ), sans s'occuper du sentier, dans des herbes hautes et des pentes en dévers. 2 h 22 de course pour le ravitaillement qui est au sommet, puis c'est la derniere descente, à fond, jusqu'à l'Hospice de France. Je perds encore quelques places dans cette partie, et je termine en 2 h 55 '28, avec quelques ampoules au pied gauche, souvenir de la descente. Belle course, vraiment. André doit être arrivé depuis 20 bonnes minutes....C'est une randonnée qui se fait normalement en 8 à 10 heures....
Dommage, c'était la derniere édition, les Espagnols ne voulant plus assurer la sécurité de leur côté. Au retour, le 7 août, je fête mon 30000eme kilomètre depuis 1982. Je retourne ensuite à Granzay-Gript le 18 septembre, pour le 15 km qui ne m'avait pas réussi l'an dernier. Un peu mieux, 1 h 08 '25, mais pas terrible quand même. Je laisserai tomber cette course.
Le 10 octobre, je retourne aussi à La Tremblade, toujours sur 16,4 km, où à 14 km/h de moyenne, je fais 1 h 10 '16 malgré un arrêt pour relacer ma chaussure droite vers le 3e km....
Le 5 décembre, comme en 98 je vais à Salbart, mais au lieu d'une course type cross, c'est un 12 km sur route, avec un peu de chemins, et 2 bonnes côtes aux 3eme et 5eme km. En 50'55 je fais un bon temps, et 85eme sur 440
La saison se finit à Magné, pour la corrida entre Noël et St Sylvestre, le 26 décembre. La fameuse tempête de 99 est sur le point d'arriver, il y a un vent violent toute la course. Je me dépêche de finir en 42'30 pour les 10 km.
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