mercredi 14 mars 2007

2007 : 25eme Marathon, 2 trails, 1 pont

Vannes, les remparts ensoleillés la veille du marathon, le 21 Octobre 2007
21/10/07 - Vannes - Premiers rayons de soleil, mais il ne fait que 3° au départ du marathon. les organisateurs nous ont donné un coupe vent jetable. Elégant, non ?
Marathon de Vannes, le départ. Les muscles sont trop refroidis pour une perf !
Vannes, 9eme Km du marathon. Je m'entraine à lever les bras au cas où je serais vainqueur (comme quoi on peut rêver pendant un marathon ! )
Vannes, 9eme Km, ça plane pour moi.... enfin, pour l'instant...
Vannes, la longue file des 2100 marathoniens le long du port de la Rabine
Site magnifique que le Golfe du Morbihan pour ce marathon. Au 2eme tour, j'ai hélas eu bien le temps d'en profiter
Vannes, 12eme Km. Le tendon d'Achille gauche commence à devenir douloureux. On dit qu'un marathon, c'est 30 km avec les jambes et 12 avec la tête. Pour moi, ici, ça a été le contraire...
Vannes, 24eme Km. Je commence à trainer ma misère... et il reste 18 bornes....
Vannes, 31eme Km... je pense que je vais au moins battre un record : celui des plus belles courbatures aux cuisses depuis que je cours !
Vannes, 34eme Km. Maintenant, pas question d'abandonner. C'est le 25eme marathon, il faut le finir, peut-être en moins de 4 heures.
Vannes. 21/10/07. 14h02 . Les zombies viennent de passer la ligne. Sueur, crampes, douleurs des uns et des autres vont disparaitre sous la douche réparatrice, ardoise magique qui efface les mauvais moments et les transforme en agréables souvenirs...magie du marathon....
St Jacques, près de Sarzeau, après le marathon Robin et Sophie nous font faire une promenade réparatrice sur la plage, avant de pêcher quelques huitres et le premier bon repas de la journée
9 Septembre 2007, un des rares passages plats sur le trail de l'Orbrie, Le Bol d'Air de Mervent. Un temps idéal pour courir, un parcours difficile et vallonné, mais magnifique à l'ombre des chênes et en bord du lac
9 septembre 2007, Arrivée du Bol d'Air, superbe trail de 25 km dans le massif forestier de Mervent
9 septembre 2007, l'Orbrie, très joli podium pour Marion, tout au courage !
9 Septembre 2007 , le podium du Bol d'Air de Mervent, à l'Orbrie


24 juin 2007, Sauzon, 1/2 heure avant le départ du Grand Raid de Belle-île. 3eme jour d'été...un peu gris !
24/6/07, 300 m de course, ça descend un peu, mais le départ était déjà en côte...
24/06/07, semi-marathon de Belle-île, très dur avec 9 bonnes côtes, et de nombreux faux plats, environ 500 m de dénivellé au total ( je rappelle que selon Antoine Blondin, un faux-plat est une sorte d'entrecôte...)
Pour ne pas qu'on s'ennuie pendant la course, les organisateurs ont mis un peu de lecture...et pour corser un peu, le vent était de face....

C'est la derniere...au 19eme kilo... plus que 2 bornes, vent de face ! faut tirer des bords, moussaillon, pour rallier l'arrivée !
24/6/07. Locmaria. A quelques centaines de mètres de l'arrivée, ça monte encore, et on mange encore du vent... avant la grill-party . Le dossard réduit en miettes par la pluie du 8eme km est à moitié dans le short, les épingles ne tiennent plus rien !
On ne fait pas que la course, à Belle-île, elle mérite d'être découverte. Cet îlot rocheux balayé par les vents avait été choisi par la grande actrice Sarah Bernhardt pour être son tombeau.( Finalement, elle repose au Père Lachaise )
A quelques dizaines de mètres de là, la pointe des Poulains, balayée en ce 24 juin par un vent de 5 à 6 Beaufort
Plus tranquille qu'une mouette sur un rocher ? oui, 2 mouettes ! Maman mouette et ses 2 mouettons
Dans la série faune et flore locale, moutons et chardons ( ne pas confondre avec mouettes et chandons, c'est pas les mêmes bulles )
23/6/07 Port de Pouldon, avec le village du Grand Cosquet
25/06/07. Le Palais, d'où nous allons repartir dans quelques instants pour retrouver Quiberon et le continent
26 Mai 2007 . La Pastourelle, à Salers. Les absents n'avaient pas vraiment tort ! Froid, vent, pluie rendaient la course difficile. La montée dans les pâturages...les chaussures pleine d'eau !
12 mai 2007, près du lac de Villefranche de Panat ou Bernard, du CHU de Bordeaux, a réservé le gîte pour les 35 passionnés de course à pied que nous formons : demain matin, la course du Viaduc de MILLAU!
12 mai 2007, la veille du grand événement, pour être sûr de ne pas oublier les précieux dossards, nous les épinglons tout de suite sur les débardeurs 6 h 00 du matin, le 13 mai 2007. A Villefranche de Panat, le petit déj' 3 heures avant la course. Pas de stress, il n'y a rien qui va mal 7 h 45, le 13 mai 2007 à Millau. Photo de groupe avec les coureurs (euses ) du CHU de Bordeaux. Leur bonne humeur est extrêmement contagieuse. Pour ceux qui sont contaminés, ils préconisent un traitement à base de plantes, et notamment de jus de raisin fermenté. Malheureusement pas remboursé par la sécu...
7 h 55, en se rendant au départ, encore une petite photo avec Claudie
8 h 00, le 13 mai 2007, Place du Mandarous, à Millau. Devant les jets d'eau, avec Marion et son papa François, en grande décontraction sous ce beau soleil matinal
8 h 00. Au soleil, Millau (O sole Mio ! )est une très belle ville. C'est un don qu'à Millau ( Don Camillo !) d'accueillir les coureurs avec une météo aussi agréable. Ici la Place du Mandarous. 9 h 00 le 13 mai 2007, Boulevard de l'Ayrolle à Millau. 10500 coureurs sont partis pour 23,6 km avec traversée intégrale aller-retour du Viaduc.
La pile P2, la plus haute du monde, et la piste qui zigzague en dessous pour arriver à l'aire qui marque le début du viaduc pour les coureurs
9 h 32. Au pied de la pile P2, la plus haute du Viaduc de Millau. 255 m à monter par la piste de chantier sur 2,4 km , puis encore 80 m sur les 2,7 km du Viaduc 9 h 35, le 13 mai 2007, François et Marion au début de la montée vers le viaduc de Millau 9 h 45. Le 13 mai 2007, sous le viaduc de Millau, les coureurs forment un long serpent sur la piste qui monte jusqu'à l'aire d'autoroute... avant de passer au dessus de la vallée du Tarn
10 h 00. Viaduc de Millau, le 13 mai 2007. Photo souvenir avant les premieres foulées sur ce magnifique ouvrage . Ambiance de fête sur ce viaduc, tout le monde veut photographier tout le monde
10 h 25, Viaduc de Millau, le 13 mai 2007. Dans la partie descendante, nous croisons les copains du CHU qui ont encore un peu de montée avant de faire demi-tour
10 h 28 , Viaduc de Millau, le 13 mai 2007 . Encore une pause photo dans le retour. Cette pente descendante ( 3%) est un moment génial, ça court tout seul, et la vue sur la ville de Millau en bas du viaduc est magnifique 11 h 16, Millau le 13 mai 2007 . A 50 mètres de l'arrivée, ça va très vite. A la fois content d'arriver, et regrets de ne pas prolonger ces instants
11 h 18 , Millau, le 13 mai 2007. La ligne d'arrivée juste franchie, on savoure cet instant unique (la course ne sera pas reconduite en 2008)
Millau, 13 mai, 11 h 30, tout fiers dans nos beaux T shirts souvenirs
Le " Midi Libre" Edition du 14 mai 2007 10 février 2007, départ des 10 km d'Aigrefeuille
25 mars 2007. Leclerc, St Maixent (79 ) Avec François et Marion, en attendant le départ de la course Azay-Le-Brûlé - Niort. Temps gris, humide et froid... brrr... vivement le départ, qu'on se réchauffe un peu !
Les mêmes, 2 h 15 plus tard et 24 km plus loin. On ne se plaint pas, la pluie ne s'est pas invitée. Mais il ne fait quand même pas très chaud...
25 mars 2007, Azay-Le-Brûlé. Départ tranquille sur cette course ( qui n'en est pas une : pas de classement à l'arrivée ). Les discussions sont incessantes dans les groupes, ça babille, ça bavarde... une vraie promenade
25 mars 2007. Azay-le-Brûlé, François dans un groupe juste derriere nous. Ca lui fait une sortie d'entraînement pour les 100 km de Belvès qu'il va faire en avril
25 mars 2007, Entre Azay-le-Brulé et Niort, après 50 mn de course, les bavards sont toujours là !
25 mars 2007. Entre Azay-le-Brulé et Niort, après 1 h de course, un petit arrêt obligatoire...

2007 . Premiere course à AIGREFEUILLE, pour le 10 km traditionnel, le 18 février. Il fait une bonne météo pour courir, pas de pluie, pas de vent. Je suis un peu gêné pour respirer par un rhume qui traîne, mais 44'21 me suffisent ( de toutes façons, j'ai pas le choix...)

Une semaine après, le 25, je fais comme en 2006 les 15 km de NIORT. Une tempête souffle depuis plusieurs jours, et les rafales et bourrasques sont très gênantes, et pénalisantes pour le chrono. En 1 h 09'02 je mets une minute de plus que l'an dernier, et 91e sur 230.

Le 25 mars, pour préparer la course du pont de Millau, je voudrais savoir où j'en suis sur une course de plus d' 1 h 30. Le parcours de 24 km entre AZAY-LE-BRULE et NIORT, me paraît bien pour ça, surtout que c'est au profit des Paralysés de France, et aussi qu'il n'y a pas de classement. Avec Marion, nous decidons de partir très tranquillement, elle manque aussi de repère sur des courses au-delà du semi-marathon. Temps humide et froid, mais heureusement le petit vent qui souffle est plutôt derriere nous. L'ambiance de la course est vraiment cool !!! Un vrai "salon où l'on cause" !!! dans les groupes qui se forment les discussions n'arrêtent pas. Le parcours est mollement vallonné, avec ça et là une côte ou une descente un peu plus marquée. Après 1 heure de course ( d'échauffement ? ), nous accélérons naturellement. Les écarts entre les coureurs se sont creusés, et parfois nous nous retrouvons isolés dans la campagne Deux-Sévrienne. Vers 1 h 45 de course, je ressens une petite douleur dans le mollet gauche, et je laisse Marion partir à son rythme pour finir tranquillement et ne pas me blesser, 1 mois 1/2 avant Millau. Elle finit en 2 heures, et j'arrive 3 minutes après. Course bien organisée, fléchage, sécurité, ravitaillements...le speech précédant le départ est juste un peu long, sans bouger dans le froid.

Le 22 avril, le semi marathon de CROIX CHAPEAU sera qualifié de "moyen". Pas une super course, pas une catastrophe...encore une fois peu d'engagés sur le 21 km, et quand les coureurs du 7 km ( 1 tour ) et du 14 km ( 2 tours ) en terminent, le 3eme tour est un grand moment de solitude dans la plaine d'aunis, la route en mauvais état serpente parmi les champs de colza sous un soleil qui n'est pas "cagnard", mais calme les ardeurs...Pour une course se déroulant entre 6 et 31 mètres d'altitude, j'ai connu des hauts et des bas sans arrêt, les bas étant hélas plus fréquents !!! Je finis en 1 h 41'40, après un dernier tour "en roue libre" . Je m'y attendais un peu, le gros rhume et la toux qui me font des jambes en coton depuis quelques jours n'étant pas l'idéal pour une perf ! Bonne ambiance néanmoins, les bénévoles aux ravitaillements se font bronzer, je retrouve pas mal de copains de St Jean, on prend des nouvelles de chacun... la famille se retrouve ! Ca me fait aussi une bon entraînement pour la course du Pont de Millau, le 13 mai.

Donc, le 13 mai, nous voilà à pied d'oeuvre, à MILLAU. La veille nous avons retrouvé les coureurs du CH de Bordeaux, avec qui nous partageons le gîte à Villefranche de Panat, à 45 km de Millau. Joli petit village avec un lac qui attire les touristes. François, le papa de Marion, partage leurs entraînements, et nous sommes tous réunis dans une ancienne abbaye aménagée en gîte d'étape. Chambres de 4, 5, ou 6 personnes, grande salle de restaurant, l'ambiance est au beau fixe. Le dîner à peine terminé, nous allons dormir, car le lendemain, réveil à 5 h 30.

Petit déjeuner, toilette, départ à 6 h 30. 45 mn de route, nous arrivons à Millau, ou il n'y a pas de problème pour garer les voitures malgré l'affluence. 1/4 d'heure de marche avant de rejoindre le départ. Nous prenons notre temps, quelques photos sous un beau soleil, mais le vent est un peu frais. Pas mal pour courir, mais moins bien pour attendre, sans bouger dans le sas de départ. Un vieux T.Shirt qu'on va jeter au moment du départ fait l'affaire. Avec François et Marion, nous arrivons à 8 h 15 dans la foule des coureurs. C'est sans doute 15 à 20 mn trop tard pour être bien placés, et quand le départ est donné, il nous faut plus de 5 mn pour passer sous le portique matérialisant la ligne de départ. Puis pendant plus de 6 km, c'est le slalom incessant pour se frayer un passage parmi les coureurs qui nous précédent en un bloc compact, mais vont moins vite. Accélérations, freinages, décalages, blocages pour éviter ceux qui s'arrêtent pour la photo... beaucoup d'énergie dépensée... heureusement, nous n'avions pas prévu de faire la course pour faire un chrono, mais d'en profiter le mieux possible, comme 95% des coureurs.

L'ambiance est très détendue, tout le monde est heureux de participer à cet évenement unique ! Ca rigole un peu moins, quand il faut monter la piste qui mène au viaduc ! 2,5 km de montée à 10-12%. Beaucoup se mettent à marcher, accentuant encore le bouchon. En passant sur les bords, dans la terre, on peut encore garder son rythme. Nous arrivons en bas en 32 mn, et en haut 21 mn plus tard. C'est le premier ravitaillement, bien organisé, comme toute la course. L'entrée sur l'autoroute, et les premiers pas sur le viaduc sont impressionnants !!! 10500 petits garçons et petites filles découvrent, la tête dans les étoiles, le jouet merveilleux que le Père Noël vient de leur apporter au mois de mai !!! Les yeux ne sont pas assez grands pour regarder tout ce qui se passe, les haubans, le paysage, on en oublie qu'on est en train de faire une course pas facile ! On arrive au bout du viaduc après 1 h20 de course, et après le demi-tour, c'est 3 km de descente qui est devant nous sur le viaduc, ça déroule tout seul. On alterne les regards à droite pour la vue sur la vallée et la ville de Millau, et les regards à gauche pour chercher les copains sur la file que l'on croise. Après le 2eme ravitaillement, alors que nous pensons qu'il n'y a plus qu'à descendre, surprise : une bonne côte, qui fait bien mal aux jambes à ce moment de la course ! Seulement, après, ça descend jusqu'à Millau, une route bien pentue où les foulées tapent fort le bitume. Heureusement, les entrainements en descente des dernieres semaines nous ont habitué à ces chocs. En bas un dernier km plat, ou légèrement montant dans les rues de Millau et c'est l'arrivée, dans une ambiance d'Alpe d'Huez au Tour de France !!! Les Millavois se lâchent complétement pour encourager chaudement tout porteur de dossard. Avec Marion, nous courons ce dernier kilo à fond, doublant beaucoup de concurrents, François nous suit à quelques mètres. Côté classement, je suis 3513eme ( juste au 1er tiers ) en 2 h 16'12, et 702eme Vétéran 2. Marion est 3514eme dans le même temps, et 81eme Senior Féminine. François 3598eme en 2 h 16'50. Les 2 Kenyans vainqueurs ont passé la ligne d'arrivée main dans la main en 1 h 22 '58 ( ! ). Pour eux, c'était un simple entrainement, ils n'avaient pas envie de venir, n'ayant pas d'argent à gagner, mais leur sponsor, Asics, qui patronne la course en a décidé autrement ! Course magnifique, avec une organisation exemplaire. Parce qu'on le vaut bien !!!

Moins de 2 semaines plus tard, le 26 mai, je me retrouve seul au milieu de 700 coureurs, pour la Pastourelle à SALERS dans le Cantal, 29,5 km et 1000 m de dénivellé. Déjà pas facile quand la météo est clémente, ça devient une course dure quand le temps est à l'orage, qu'il souffle un vent assez fort balayant un crachin horizontal qui nous fouette dès qu'on quitte l'abri de la forêt. Millau, à côté, c'est le Club Med.

Salers est un village magnifique, mais par ce temps très gris, venteux, pluvieux, les murs en granit des maisons deviennent presque noirs, et les couleurs des maillots des coureurs apportent un peu de chaleur à l'ensemble.

Départ à 14 h15, 2,5 km de descente sur la route, jusqu'à St Paul de Salers, puis 9 km de montée sur un chemin caillouteux dans la forêt, ou je coupe ma course par quelques moments de marche. Sortis de la forêt, le vent et la pluie nous prennnent par la droite. Nous courons dans une herbe glissante aux appuis difficiles, le sol n'étant que trous et bosses, les traces des pieds des vaches salers ( A la robe acajou, dixit la pub régionale )

Par prudence avec ces conditions difficiles, les organisateurs ont évité la montée au Puy Violent, ce qui raccourcit le parcours d'1,5 km environ. Donc, vers l'altitude 1400 m, nous attaquons la descente, là aussi très glissante, que ce soit sur l'herbe ou les cailloux qui roulent ( Les Rolling Stones à Salers ! ). Vers 2 heures de course, un peu avant le Col de Néronne, je ressens des crampes dans les quadriceps et les mollets, et les 10 derniers km sont très difficiles, la moindre glissade se traduisant par un arrêt pour faire passer la crampe !

Je finis en 3 h 16 '19 toujours sous la pluie. 387eme sur 700, ces crampes me coûtent bien 10 ou 12 minutes, soit 100 places !

BELLE ILE EN MER, le 24 juin, course magnifique par son décor, difficile par ses côtes et le vent, rassurante car aucune voiture ne circule sur le tracé de la course, accueillante et conviviale par les 300 bénévoles qui se mettent en quatre pour assurer la réussite de cette épreuve et donner une image idéale de leur île. La pasta-party du samedi soir est animée par le groupe nantais "Rêves de Mer" qui assure une ambiance très chaleureuse avec leurs chants de marins qu'ils font reprendre en choeur ( site http://a.revedemer.free.fr/ ). Ce "Grand Raid" a été créé en 2000, après la marée noire de l'Erika, pour qu'on n'oublie pas Belle-île.

Le lendemain, départ à 10 heures, à Sauzon pour la traversée intégrale de l'île par la côte nord. Nous sommes 270 à respecter une minute de silence à la mémoire de Jean Gallen, disparu en mer cette année, et qui faisait partie de l'organisation. Le vent Sud-Sud Ouest va nous ralentir dès que nous ne sommes pas abrités par les haies. 9 côtes jalonnent le parcours, entre 300 et 700 m de long, mais à chaque fois environ 50 m à monter.... puis à descendre, les passages à 12% et jusqu'à 15% ne sont pas rare. On ne vient pas au semi de Belle-île pour faire un chrono ! Entre le 8eme et le 9eme kilo, mon dossard est transformé en papier buvard par une petite pluie, qui ne dure pas, mais les épingles ne le tiennent plus, il se déchire. Un moment d'arrêt pour essayer de le remettre, mais les autres concurrents sont comme moi, et le tiennent à la main, ou le mettent dans leur short. Je prends aussi cette solution ( ça a pas dû être évident de faire les classements, mais ils ont réussi quand même ! ). Tous les kilomètres sont indiqués, c'est agréable, mais suivant les montées ou les descentes, les temps de passage sont bien différents ! le plus lent 5'49 au 19eme km ( en côte ) et 4'09 au 15eme ( en descente ! ).

Je finis en 1 h 43' 58 et 95eme sur 270 au scratch et 17eme V2

L'ORBRIE, le 9 Septembre.
Un temps magnifique pour ce trail de 25 km, beau soleil, mais pas trop chaud pendant la course. En compagnie de Marion, nous prenons un départ tranquille, elle manque de kilomètres, et je ne veux pas trop me mettre à bloc, préparant le marathon de Vannes, dans 6 semaines. Finalement, après quelques kms, nous prenons un rythme un peu plus rapide, mais en pensant bien à toutes ces montées et descentes qui nous attendent... ce trail est un délire de sentiers qui tournent, se croisent, montent, descendent...On sent que les organisateurs connaissent chaque arbre de "leur" forêt et veulent faire partager leur passion aux coureurs. 1 seul ravitaillement vers la mi-course que nous passons en 1 h 11. Juste après, un premier passage à gué nous rafraichit, tout en alourdissant bien nos chaussures !!! peu après le 15eme km, je sens une ampoule qui arrive au talon droit, Marion me passe un Compeed, mais pendant que je remets ma chaussure, la 3eme féminine nous dépasse... les 10 derniers seront une course pour cette 2eme place, nous gagnons du terrain dans les descentes, pour le perdre dans les côtes... et finalement le podium sera à la 3eme place ! En 2h25, nous sommes 99e et 100eme.

Et pour compléter cette belle matinée, les organisateurs ( quel travail !!! ) nous font une dégustation de Préfou Vendéen, avec un vin d'honneur, puis un déjeuner pris en commun dans une belle ambiance. A l'an prochain...

COGNAC, le 7 Octobre.
Semi marathon faisant partie de la préparation du Marathon de Vannes, le 21/10. 3 boucles à couvrir, sans grand intérêt touristique ou visuel, nombreux faux-plats. Temps gris et humide, peu de participants ( 108 au départ ). 1 h 43'33 à l'arrivée.

VANNES, le 21 Octobre 2007.
Après avoir abandonné 2 fois à Vannes en 2002 et 2003, sur blessures, pas superstitieux pour 2 sous, je repars pour une 3eme tentative. Objectif modeste : finir.... 2eme objectif : si possible en moins de 4 heures.
Ce sera bon pour le premier, manqué de peu pour le 2eme.
Une préparation manquant un peu de kilomètres, un point douloureux et inexpliqué au mollet gauche la veille, je prends le départ un peu stressé, et peu confiant, m'attendant à trouver quelques kilomètres un peu longs parfois. Bonne nouvelle, il fait très beau. Mauvaise nouvelle, il fait froid, et l'échauffement n'assouplit pas vraiment les muscles durcis et raidis par ce froid. Enfin, c'est mieux que la pluie....
C'est parti, à 10 h pile, dans une ambiance de fête, l'hélico qui tourne au-dessus pour filmer, le feu d'artifice qui illumine les remparts Vannetais, la sono qui pulse un truc bien rythmé. Premier kilo un peu coincé dans la foule des coureurs, puis c'est plus fluide. Le rythme est bon, sans tirer exagérément. Vers le 5eme km, à Arcal, le habitants du hameau proposent des spécialités bretonnes : Crêpes, huitres, grillades de porcs, saussisses, vin blanc... je zappe, un peu à regret...Après 6 km, on se retrouve sur un petit sentier côtier avec une vue magnifique sur le golfe du morbihan.
Vers le 10eme km, je tiens le rythme que j'avais prévu, soit 50mn, mais mon inquiétude du départ augmente car j'ai mal au tendon d'achille gauche. Après le 13eme, je commence à diminuer l'allure et à passer au-dessus de 5 mn au km. Au semi-marathon, je commence à avoir les muscles des cuisses douloureux, déjà ! Je cours quand même jusqu'au 28eme, puis je m'accorde un moment de marche à chaque km, je suis encore dans les temps pour faire moins de 4 heures. Ca va aller de moins en moins vite, et il me faut même 8 mn pour le 38eme km !!! C'est fini, je vais faire 4 h 02 et 1315eme.
Original, mais agréable par ce temps frais : les organisateurs distribuent de la soupe de légume, et 1 yaourt !!!
Très bonne organisation, parcours superbe, public chaleureux ( le prénom inscrit sur le dossard stimule les encouragements ), animations musicales à différents points du parcours, arrivée sur le stade.
Derniere course pour 2007, à LA CRECHE, le 23 décembre.
Un temps superbe pour cette fin d'année, beau soleil, peu de vent, frais ( 6°). Nous sommes environ 250 à partir à 15h15, la moitié sur 5 km, et l'autre sur 12,5 km pour la 31eme corrida Créchoise. J'ai un peu réduit l'entrainement depuis le marathon de Vannes, et je me doute que je ne ferai pas un super chrono, mais l'ambiance aidant, je trouve un rythme correct qui me fait faire 56'57, un peu plus de 13 km/h, ça fait une bonne petite course bien agréable.

A suivre...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher collègue et ami coureur,

En regardant ton blog je me rends compte que nous avons fait pas mal de courses ensemble sur ces dernières années ! J'espère que cela va durer, car c'est un plaisir de courrir avec toi.
Merci à Claudie pour la plupart des photos de course, pour ses encouragements, sa bonne humeur et sa gentillesse lors de nos déplacements.
Maintenant que la course de Millau est passée, à quand le prochain défi ensemble ?
Amicalement et sportivement

Marion

Anonyme a dit…

Bonjour !

Je fais parti du groupe du CHU de Bordeaux qui a participé à la course du viaduc de Millau, je viens de retrouver l'adresse du blog (égarée au milieu de mon déguisement...) et c'est avec un réel plaisir que j'ai pu revivre ces superbes moments grâce à ton reportage !
Notre association continue son chemin et s'est fait une fois de plus remarquée (cette fois par des résultats !) au Trail Gourmand de ST-Sever (40),podium 1ère par équipe !...
Ton ami françois a "signé" chez nous, c'est pour nous un des transferts de l'année !
Pour les curieux, notre adresse
http://perso.orange.fr/fouleesduhautleveque
bonnes courses.