dimanche 11 février 2007

1993 : Un p'tit tour à Montréal, les cousins Québécois

Semi Marathon de Coulon, 29 mars 1993, beau circuit plat dans la venise verte

6 juin 1993, marathon de Coulon. La chaleur est aussi intense que le froid que nous aurons à La Rochelle, fin novembre !

Marathon de Coulon, le 6 juin 1993. Entre 2 Gérards, l'un court, l'autre pédale, Thérèse aussi. La chaleur estivale rend le marathon très difficile

Marathon de Montréal, 19 septembre 1993. Ca plane pour moi !


Marathon de Montréal, 19 Septembre 1993, vers le 30e km. Ca va encore très bien après 2 h 20

Marathon de Montréal, l'arrivée. Fatigué, mais une belle 800eme place sur 5200

Marathon de Montréal, la joie de l'arrivée partagée avec Marcel, Pascale et Louise. Septembre 1993

Les petits marchés de Montréal, septembre 93

Septembre 1993, petite église typique, campagne Quebecoise
Paysage Québecois, septembre 93, un lac dans les Laurentides


 septembre 93 , une rue de Québec

Marathon de La Rochelle, le 28 novembre 1993. Courir dans un frigo, avec du vent !

Marathon de La Rochelle, 28 novembre 1993. Brrrrr.. Marathon Givré, coureurs aussi !

Ca commence par 2 semis très rapides, en 2 semaines.
A Coulon, le 29 mars, sur un semi qualificatif pour le championnat de France, temps froid, circuit plat bouclé en 1 h 30 '35
Un peu vexé de ne pas être passé en dessous des 1 h30, je suis à La Rochelle le dimanche suivant, et là ça passe : 1 h 29'33. Je suis 175eme sur 626 arrivants
Le 20 mai, je retourne à Marennes, ou j'avais fait un excellent chrono sur les 15 km, l'an dernier. Je finis en 1 h 01'32, légèrement plus qu'en 92, avec un passage au 10eme km en 40'25. Je raméne encore une bourriche d'huitres, sympa les Marennais !
Marathon de Coulon, 2eme édition, le 6 juin. Il fait une chaleur terrible ! Thérèse, Gérard et Claudie m'accompagnent en vélo, ça fait du bien au moral, car après 2 h de courses ( vers 11 heures du matin ), il est impossible de garder une allure correcte. Il y a beaucoup d'abandons, malgré des ravitaillements irréprochables, et des spectateurs qui sur le pas de leur porte sortent parfois un jet d'eau pour nous rafraîchir. Le vainqueur est en 2 h 40, alors qu'il vaut 2 h 20 habituellement !!! Je suis 77eme sur 250, malgré un temps de 3 h 52'58. La douche fraiche et le pique-nique à l'ombre des frênes du marais poitevin sont les bienvenus, avec mes accompagnateurs !
.......MONTREAL.........
Pas de compétitions entre le marathon de Coulon et celui de Montréal, que de l'entrainement, mais une bonne préparation, 313 km rien qu'au mois d'août.
En fait, je dois remercier les organisateurs du Marathon du Médoc : En février, dès l'ouverture des inscriptions de celui-ci, j'ai envoyé la mienne. Elle me revenait 2 ou 3 semaines plus tard : Complet !!! Tout ça pour un marathon prévu en septembre, 7 mois plus tard !!! Je regarde le "Carnet du Bipède" (calendrier de toutes les course nationales et internationales ) : en septembre, il y a Montréal... ça doit être sympa... Justement, l'année précédente, lors d'un échange scolaire avec un collège Québecois, nous avions hébergé un élève du collège de Candiac, banlieue sud de Montréal, et sympathisé avec des professeurs, dont Louise et Marcel. L'hospitalité légendaire des Québecois n'étant pas un vain mot, nous avions promis de nous revoir, c'était une bonne occasion.
Nous sommes donc arrivés la veille du marathon, et contrairement à New York, nous n'avons pas eu le temps de nous habituer au décalage horaire.
Nous passons un coup de téléphone à mon fan-club, c'est à dire Mac et Myriam ( cf. marathon de NY, 1991) qui sont dans un hôtel Montréalais ( c'est comme ça qu'on dit ? ). Ils sont venus exprès pour m'encourager, c'est fou !!! On se fixe un rendez-vous pour le lendemain pour qu'ils suivent la course avec Claudie, Pascale, Louise et Marcel.
Donc le dimanche matin, Marcel nous emmène en voiture au départ, devant l'université de Montréal, côté nord du Mont Royal. Il fait beau, le temps est très agréable. On est 5200, mais il y a des sas de départ en fonction des performances réalisées antérieurement. Mon chrono du marathon de NY ( 3 h 21 ) me fait partir dans un bon groupe, pas trop loin de la tête.
Le départ est en descente, dans le Chemin de la Côte Ste Catherine. J'essaie de ne pas prendre un rythme trop élevé, car partir en descente est souvent trompeur pour l'allure. Une premiere boucle de 13 km nous fait repasser devant la ligne de départ, et donc monter la côte, puis redescendre. Je ne me plains pas, c'est la seule difficulté du parcours ( mis à part la même côte qu'il faudra remonter à la fin, c'est plus pareil après 40 km ;=(
Les kilomètres mangés en août font leur effet, je déroule sans fatigue, le parcours est ombragé et fleuri, nous courons sur un beau bitume "billard", agréable aux pieds. Mon fan-club a préparé des panneaux d'encouragement sur de grands cartons, un vrai plaisir ce marathon. Seul bémol, j'ai une panne brutale au 38eme kilomètre ! en 2 ou 300 m, je passe du stade "pas mal du tout" à "ouh la la, que c'est dur !". Est-ce le fameux "mur" que tous les marathoniens craignent de frapper ? Je m'accroche quand même car jusque là j'étais sur les bases de mon record, surtout que les Montréalais(?) ne sont pas avares d'encouragements ! Les "keep running" coupent parfois les "On lâche pas !" ( accent québécois inclus )
Je passe la ligne en 3 h 23'36, 2 minutes de trop... la derniere montée vers l'université m'a coûté ces 120 secondes. Pas mal quand même, mes supporters sont ravis, le beau soleil qui inonde Montréal ce matin d'automne y est aussi pour quelque chose. C'était vraiment un marathon sympa ! mon 15eme.
Une dizaine de jours à visiter Montréal dans tous les sens, Québec, Trois Rivieres ou nous rendons visite à des cousins, un petit tour dans les Laurentides, un autre près de la frontière américaine, tout ça passe très vite !
Au retour, prochain "gros morceau" : encore le marathon de La Rochelle ( 3eme édition ), mais ce n'est que fin novembre, j'ai encore le temps de boucler un semi-marathon à Niort en 1 h 30'27, le 24 octobre ( c'est mon 3eme semi cette année en 1 h30 ), puis le 11 novembre à Marans sur 20,5 km, en 1 h 29.
La Rochelle arrive donc, le 28 novembre, c'est le marathon du froid... la température est en dessous de zéro, il y a un vent d'est qui ajoute encore la sensation de froid, et il n'y a même pas de soleil !!! heureusement, le coureur à pied est un être rustique qui s'adapte !!!
Je pars assez doucement, je suis frigorifié. J'ai mis un collant pour les jambes, et un K.way sur mon T.shirt. Au 8eme kilo, je m'arrête pour donner le K.way à Claudie : quand le vent est derriere, je transpire, et le coupe vent devient trop humide à l'intérieur... pour le remettre au 22eme km, j'ai les bras gelés... A chaque fois, il faut enlever les épingles qui tiennent le dossard pour changer le support. Je ne pense qu'à me réchauffer, aux ravitaillements, je mange du pain d'épice, les bénévoles ne fournissent pas à préparer de grandes marmites de thé ou de café chaud que les 2600 coureurs leur réclament.
A l'arrivée, le chrono digital de l'organisation est gelé et n'affiche plus rien. Seulement une centaine de coureurs connaîtront leur temps officiel !!!
Est-ce le départ lent ? je n'ai aucun problème de fatigue pendant les 42.2 km, et je finis assez vite, ne m'arrêtant même pas au ravitaillement du 40eme km. 3 h 29'30 à mon chrono ( qui n'a pas gelé), ce sera mon dernier marathon de La Rochelle, il est vraiment trop tard dans la saison.
Je fais un mois de décembre tranquille pour récupérer.



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